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Revue de presse du 7 janvier

07/01/2022

    Curieuse année 2021. En Une du Phare de Ré, daté du 29 décembre, on pouvait lire «L’année 2021, dans le rétro ». Une année une fois encore marquée par un virus qui s’évertue à nous apprendre par cœur l’alphabet grec ! A y perdre son latin, mais pas son humour ! Pierre Desproges ne disait-il pas que l’on pouvait « rire de tout, mais pas avec n’importe qui » ?

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    Pour votre association l’année passée aura été riche. L’APSC ne regarde pas dans le rétro mais fixe son regard sur l’avenir, celui du Pin Parasol de La Maline. Une pleine page est consacrée à l’action de votre association  avec ce titre «L’APSC reste mobilisée». On peut y lire cette déclaration de Lionel Quillet, Président de la CDC : « Cet arbre ne nous appartient pas et nous ne sommes pas responsables de la décision de l’abattre ». Dont acte. Votre association regarde droit devant et notamment en direction des éoliennes off-shore que l’Etat nous promet au nom de la défense du climat et des énergies renouvelables. «Le projet éolien remanié » assure l’hebdomadaire rétais. Le parc devant passer de 300 à 743 Km² ! Enquête publique, minimum de concertation… Emballez, c’est pesé !

    Ceux qui font trempette une dernière fois comme chaque année à la plage du Peu Ragot dans un «dernier bain de l’année » apercevront-ils un futur 29 décembre, les pales, au large, des «grandes dames blanches », tournant aux vents d’hiver ?

    L’environnement est une part si importante de la qualité de vie que nous préservons, génération après génération, comme la prunelle de nos yeux et de nos cœurs couardais. Telle initiative magnifique porte ce drapeau de la préservation des sites. « Opération réussie au Goisil », écrit dans un petit article le Phare de Ré. Il honore l’association, l’Apporte bonheur. Cette dernière a convié des bénévoles à ramasser tous les déchets sur la plage de sable et de cailloux de Goisil. On a pied loin sur cette baie de vase, qui réchauffe l’été, nos baignades estivales. En tout, 135 kilos de ferrailles de plastiques, de tissus… ont été récupérés. Oui, nous les Couardais et autres rétais avons le goût et l’action au cœur pour défendre notre patrimoine ! Alors des éoliennes en mer ? La nature où tout est luxe, calme et volupté.

    Pour s’en convaincre encore, admirez ces belles photos qui illustrent la nouvelle cuvée du concours de photos de La Couarde. On peut voter à la mairie (notamment) jusqu’au 16 janvier pour élire les meilleurs clichés. Il y a celui du «Champi-pin », un frêle champignon poussé dans une pomme de pin au sol ; celui de cette roche spongieuse échouée avec tant de poésie sur la plage des Prises ; ou encore cet instantané de deux sternes, bec contre bec, qui s’embrassent en plein vol ! Dans son édition du 15 décembre, Le Phare a publié sur deux pleines pages toutes ces images, aigrettes de vent sur la tempe de l’esprit comme un frisson culturel dans le dos. Regardez-les ! Et votez !

    Que serait l’Ile de Ré sans sa nature, sa faune et sa flore ? Patrimoine gris en gros grains ou blanc comme la fleur de sel. Que serait également Ré La Blanche, sans son sel ? Et pourtant sa production serait menacée, nous apprend Ré à la Hune. En effet, la Commission européenne de Bruxelles  s’apprête à rendre éligible au label AB (Agriculture Biologique) presque toutes les méthodes de production de sel existantes, y compris les moins écologiques ! Ah, Bruxelles, jamais avare d’une nouvelle idée ! Si tout les sels se valent alors quel avenir pour nos « tas de sel gris » en bordure de nos marais, composante millénaire des paysages de nos enfances rétaises depuis tant de générations ? Avec une telle décision européenne, «la culture du sel traditionnelle telle qu’elle est pratiquée sur l’île de Ré serait menacée », note encore le mensuel Ré à la Hune.

    Le patrimoine, tous les patrimoines doivent être préservés. Mis en valeur, sauvegardés et protégés. 2021 aura été marqué par la mise en lumière des vitraux de l’église de notre village. Le succès en revient à l’association des «amis de l’église » présidé par notre vice-président Bernard Borit. «Vitraux de l’église : et la lumière fut ! » Et voici, seize vitraux racontant la vie de la Vierge Marie qui reprennent vie et donnent, le soir, au cœur du village une nouvelle âme et une autre ambiance. A la lumière tamisée du recueillement de Notre-Dame-de-l’Annonciation, le parvis, la Grande rue et le restaurant des Mouettes se drapent d’une vie nouvelle. Le centre bourg, il s’y promenait sans doute de temps à autre. Robert Béné nous a quittés en 2021. Ré à La Hune lui consacre un bel article d’hommages pour que vive son souvenir. «C’est une grande image de la littérature rétaise qui s’est éteinte. Robert Béné était né en 1935. Issu d’une famille présente sur l’île depuis douze générations, c’est sur cette île qu’il a passé toute sa jeunesse… »

    Regardons en face 2022 avec résilience et détermination. Et aussi avec un peu d’humour, comme nous avions commencé cette revue de presse qui ouvre la nouvelle année ! Virus ou pas virus ! Terminons par une sorte de «cousin éloigné d’Omicron» ! Il ne touche, celui-ci, ni les humains, ni les élevages de volailles et autres palmipèdes ! L’herpèsvirus (désolé c’est bien son nom !) touche les jeunes huitres depuis au moins 2008. « Deux chercheurs de l’Ifremer développent un vaccin contre cette maladie de l’huitre », écrit le Phare de Ré. Tant mieux pour nos ostréiculteurs. Reste à savoir de combien de doses auront besoin ces mollusques marins bivalves de la famille des Ostreidae ! Non, je plaisante ! Il parait que les huitres n’aiment pas du tout les séances d’acuponcture !

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    Allez, bonne année à tous !  

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