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REVUE DE PRESSE DU 3 Février 2024

03/02/2024

    Il y a des concomitances qui frappent les esprits : celles de la crise agricole et de la pêche font partie de ces télescopages d’actualité qui montrent que le pays est en crise sociale. « Les ports à l’arrêt pour protéger les dauphins ». Ce titre barrait deux pages du Phare de Ré pour expliciter, dans un dossier fourni et détaillé, la problématique de préservation de ces cétacés. Dans ce dossier, chaque point de vue est abordé. On y apprend aussi que le changement climatique pousse des bancs de petits poissons, dont sont justement friands les dauphins, à se rapprocher des côtes. Ainsi, les cétacés se retrouvent à leur tour pris dans les mailles du filet… Un mois sans pêche donc va devenir un sujet économique pour toute la filière. Un manque à gagner en termes de chiffre d’affaires, compensé largement par l’Etat.  Le manque d’offres de poissons va pousser certains poissonniers à proposer d’autres espèces, moins connues et donc moins chères. C’est le pari de Benjamin Gilard : «on va valoriser d’autres poissons comme l’ombrine ou la baliste », indique à l’hebdomadaire, le jeune poissonnier de La Flotte.

    L’heure, on l’a bien compris, est à la lutte pour préserver l’environnement. Le réchauffement climatique sonne l’alarme de la préservation de notre environnement. Ainsi, notre maire Patrick Rayton et son adjoint, Denis Giraudeau ont-ils présenté dans la salle du Conseil un «Plan de sauvegarde : prévenir plutôt que guérir ». Toutes les questions ont été abordées, des risques de feux au Bois Henry IV jusqu’aux vagues submersions de la plage du Peu Ragot. Les sinistres potentiels sont nombreux et leurs fréquences semblent accélérer le pas. Un longue article du Phare de Ré précise tous les dispositifs.

    « Le 15 janvier 1854, le phare des Baleines éclairait pour la première fois », l’hebdomadaire rétais (qui porte presque le même nom !) ne pouvait pas passer à côté de cet anniversaire du monument symbole de l’île de Ré ! Le phare des Baleines est tout autant un repère pour les bateaux qu’un amer culturel du patrimoine insulaire. Le Phare de Ré a retrouvé le dernier gardien du phare des Baleines, Marc Rayneau. L’homme précise que le halo rayonne jusqu’à 2 kilomètres de distances et que tous les 1000 heures, il faut changer l’ampoule du phare !

    Des bougies, encore et encore à souffler ! Celle pour un autre monument culturel de notre village ! Un anniversaire qui compte à La Couarde, c’est celui de la bibliothèque qui fête ses dix ans de bons et loyaux services culturels !  «Une bibliothèque n’est pas juste un lieu où on parle tout bas », c’est la petite phrase qu’a retenu le Phare de Ré des propos de Michelle, la bibliothécaire dévouée et disponible . Pour fêter les 10 ans de la bibliothèque municipale, une soirée anniversaire a été organisée le 2 février. Sa responsable, donc, Michelle Sebbar, présente depuis ses débuts, a plus d’une idée dans son sac à merveilles livresques ! Les rayons de notre bibliothèque recèlent des trésors et des découvertes. Il faut y aller sans retenue pour l’amour des livres et du calme tempéré de cet endroit tranquille.

    Les beaux jours reviennent sur la pointe des pieds. Les jours rallongent. Et même lorsque la nuit est encore là dans les petits matins frileux, on commence à entendre le chant des oiseaux, celui des habitants des jardins et des cours. Le printemps va arriver ; et il tient à le faire remarquer !

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