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Revue de presse du 6 décembre

06/12/2022

    Le patrimoine est de pierre, végétal mais aussi mémoriel. Quoi de plus utile pour faire vivre le « patrimoine mémoriel » que de travailler son « patois rétais ». Je me souviens de quelques mots que mes grands-parents couardais échangeaient entre eux… certains me parlaient , d’autres me demeureraient totalement absconds et inaudibles ! Il existe un ouvrage de référence, paru il y a plus de 10 ans, mais qui reste la «bible rétaise » ! « Le patois rétais » est un livre signé par Jean Renaud, originaire des Portes. Avec cette ouvrage, il y a aussi un CD audio , enregistré en 1963 et qui nous replonge avec délectation dans ce « parlé » authentique des Rétais, avant que le tourisme ne déboule par le bac puis par le pont ! Ce livre comporte également de très belles photos, cartes postales en noir et blanc, qui donnent tant de couleurs à la nostalgie d’une époque révolue. Celle de la quichenotte ou des écluses à poissons. Celle des « bouelle » et de la pêche à l’anguille dans les marais.

    De photos, il en est encore question, mais cette fois dans Le Phare de Ré : « Concours photo : le jury s’est réuni ». Mais l’article en deuxième page de l’hebdomadaire se montre bien critique sur cette édition du traditionnel concours de photos. Et pour cause ! «Trop abstrait le thème de cette 9e édition du concours photo La Couarde-sur-Mer ? Sans doute, à en juger la faible participation autour du “futur désirable” avec un total de 43 photos. Six d’entre elles sont toutefois en lice pour le Prix jeunesse (moins de 16 ans), un chiffre en progression. C’est la bonne nouvelle. » Résultats du concours de cette 9éme édition, au printemps prochain. On les attend de pieds fermes ! Gageons que pour la dixième édition, le thème ne tournera pas autour d’un « passé indésirable » ! Il faut rester les pieds sur terre et allier photos et poésie… Plus raisonnable !

    Lui , il a touché la terre ferme. Notre skipper rétais a même eu les honneurs de La Nouvelle République ! « Il était 21 h 49 lorsqu’Antoine Cornic a franchi la ligne d’arrivée mercredi 23 novembre. Après 14 jours, 7h 34 min et 25 secondes…Le marin rétais, sponsorisé par Human Immobilier et par la société niortaise Ebac a bouclé sa première Route du Rhum. Le marin se classe 22e de la course, sur 38 engagés dans la catégorie des Imoca. Bravo ! C’est chouette. On a suivi la course du Rhum, cette aventure pour les « voileux » est toujours aussi passionnante !

    Sud-Ouest a apprécié le spectacle de La Maline fin novembre. Un bel article pour saluer la performance des acteurs et l’intérêt de cette pièce dans le haut lieu de la culture rétaise et couardaise avec ce titre : « Rester dans la course », une autofiction tragicomique ». Une belle réussite. Et puis, pour Noël qui approche à grands pas de velours, offrez ce joli livre sur les Charentes. L’histoire de nos villages et des villes environnantes avec des peintures de nos maîtres locaux. Le Phare de Ré écrit sobrement : « Quand les écrivains racontent les peintres ». Ou quand les romanciers Didier Jung ou Claude Labbé parlent de Barbotin ou de Tatave… Lorsque les Rétais parlent aux (et des) Rétais d’hier. Sujet de discussion dans les ruelles de nos villages aujourd’hui, l’huitre de Noël. Avec la canicule, la sécheresse, le pouvoir d’achat qui flanche, la production d’huitres, pour les fêtes, sera-t-elle au rendez-vous ? Ré à la Hune consacre une longue enquête à cette actualité et réalise un focus sur la Couarde : « Sur l’île de Ré, Tony Brin, producteur à La Couarde, pense que la sécheresse, associée aux faibles vents de nord- ouest, n’ont pas fourni les conditions idoines au phytoplancton. « Ici, nous n’avons pas d’apport d’eau douce par les fleuves comme les estuaires de la Charente ou de la Seudre. Si nous n’avons pas de pluie, comme ces derniers mois, nous n’avons pas du tout d’eau douce. Celle-ci permet au phytoplancton de se régénérer, et quand il n’y en a pas, le milieu s’appauvrit et les huîtres sont en première ligne ». Sur son exploitation, il observe des huîtres charnues mais de petits calibres, et craint une pénurie d’huîtres de tailles n°2 et 3 pour les fêtes de fin d’année. »

    Pour finir l’année, sans jamais en finir avec notre patrimoine et la mémoire de notre village. Cet hommage aux tirailleurs du cimetière de La Couarde. Avec Michel Peltier et notre maire. « Le devoir de mémoire se perpétue », titre Le Phare de Ré. La mémoire des patrimoines et leurs  défenses voici bien tout ce qui rassemble depuis tant d’années tous les membres de l’APSC. Et puis des nouvelles de « notre poissonnier star », le jeune Kapir Blandin qui part pour l’Australie ! C’est ce que nous apprend  le site La Maison des Artisans qui a suivi récemment la remise des « Rabelais des jeunes talents » dont notre jeune couardais ! « Rochelais d’origine et âgé de 19 ans, Kapir Blandin travaille dans une poissonnerie de la Couarde-sur-Mer, sur l’île de Ré. Son grand-père et son père, poissonniers, lui ont donné́ le goût du métier, de la préparation des poissons comme de la relation client. Durant son CAP de poissonnier-écailler-traiteur, il est encouragé́ par son entourage professionnel et familial pour participer, avec succès « malgré́ le stress », au concours du Meilleur Apprenti de France. »… Allez, bon vent Kapir ! Et à bientôt !

    Aujourd’hui en CDI dans la poissonnerie où il était apprenti, il est soutenu par son patron et l’Union nationale de la poissonnerie française pour partir effectuer la saison d’hiver en Australie.

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