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Revue de presse du 23 janvier

23/01/2022

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    C’est donc parti pour une nouvelle année !  2022 sera l’année de La Maline ou ne sera pas ! Sa réouverture était prévue pour janvier. « Mais décidément, La Maline aura dû, jusqu’au bout, s’adapter aux circonstances. », note la revue Ré à la Hune dans sa dernière livraison. La « maison de la culture » rétaise, installée à La Couarde devrait ouvrir ses portes en Mars, pour le « Printemps du cinéma », si tout va bien ! Il y a bien eu des concours architecturaux pour sa construction, des concours de circonstances en ont ralenti les travaux et poussé les délais au-delà du raisonnable.  «A l’extérieur, l’aménagement du parvis est en cours, avec le pin qui a fait couler beaucoup d’encre précisons-le. Ce qui ne signifie pas pour autant que son abattage n’est plus à l’ordre du jour, celui-ci dépendant de la copropriété et celle-ci entend bien mener cette entreprise à son terme, selon les derniers propos échangés avec le Président du Conseil Syndical, M. Sédillot », précise la revue. Votre association, l’APSC s’est mobilisée avec énergie pour que vive « le Pin de la Maline ». Une pétition a permis de recueillir plus de 600 signatures pour que le conifère puisse continuer à jouer son rôle de « vigie de la culture ». « Non, à l’abattage » ont signifié les signataires de la pétition. Le Pin sera-t ’il sauvé ? On en discute dans les rues de La Couarde. « Pour l’heure il est là, grosse boule verte apportant un peu de rondeur et de nature aux angles un peu trop aigus du vaisseau amiral culturel insulaire », poétise Ré à la Hune. On le murmure dans les venelles couardaises, si il arrivait malheur au Pin, le patrimoine végétal couardais serait come un peu dépeuplé. Un seul être vous manque ? Et tout est dépeuplé ? « Toujours moins de Rétais », titre le Le Phare de Ré. Notre île se dépeuple. Elle comptait 17.389 habitants au premier janvier 2019 (année de la dernière enquête), soit 1,87% de moins qu’en 2013. Loin des objectifs affichés un temps par la CDC de 20.000 résidents permanents.

    Pour certains villages comme La Couarde, le dépeuplement devient un sujet. Moins d’habitants à l’année, notamment de jeunes couples, c’est le risque de voir l’école communale « des filles et des garçons » péricliter inexorablement. Déjà en difficulté, le centre bourg de notre village additionnerait ainsi les questions pour son avenir. Certains villages attirent plus. D’autres moins. C’est le cas de La Couarde : « Si entre 2008 et 2018, sept communes enregistraient des baisses entre – 1 % et -15 % et seulement trois des croissances de population, les tendances 2019 sont inversées : sept communes progressent légèrement, seulement trois communes connaissent une tendance légèrement baissière, dont la Couarde et les Portes, dont la population se raréfie de façon durable… », écrit Ré à La Hune. Des facteurs extérieurs, comme le parc Off-shore d’éoliennes va-t-il impacter l’image ou la qualité de vie couardaise ? Cette interrogation est également sur bien des lèvres des anciens du village. On s’inquiète. L’avis de l’expert Bruno Toison qui estime dans Ré à la Hune que les impacts de ce parc « ne sont jamais abordés », n’est pas là pour faire taire les inquiétudes dans notre village. « A quoi joue l’Etat ? », pourrait-on résumer tellement la puissance publique et son administration donnent l’impression de détricoter ce qu’elles avaient elles-mêmes monté une « maille à l’endroit et… une maille à l’envers ! » « La mer est grande. Pourquoi localiser sans concertation le plus grand Parc éolien d’Europe au cœur des zones dont l’Etat a consacré la richesse et décidé de la protection ? C’est un mépris pour tous ceux qui ont travaillé sur le sujet et pour sa politique de protection de la biodiversité dont il ne cesse d’annoncer que c’est une de ses priorités. », explique, avec une grande perplexité et un agacement consommé, Bruno Toison. Le « progressisme éolien » et la modernité des vents nouveaux d’énergies renouvelables font souffler une bise hivernale sur l’idée que l’on se fait de l’avenir de « Ré la Blanche ». Le « refroidissement climatique » est-il à ce prix ? La formule proverbiale «être dans le vent » va finir par changer de nature et de signification !

    Pendant ces temps d’inquiétudes, immuable, le patrimoine rétais résiste aux vents mauvais des « vimers énergétiques » du temps présent. Cette double page dans Le Phare de Ré sur ces legs et donations « tombés du ciel pour les maires », – qui permettent la préservation de notre patrimoine insulaire-, montre que le passé est une valeur d’avenir. De la « nouvelle jeunesse de la maison du meunier » à Sainte-Marie, en passant par « la générosité du père Héraud » à La Flotte, jusqu’au leg Nicolleau de Rivedoux, le patrimoine insulaire demeure bien vivant au travers d’un modeste outil agricole, d’une pierre ciselée, ou d’une gravure rare du casseron William Barbotin. Du kiosque à musique de la Couarde à l’écluse à poissons de Sainte-Marie, le patrimoine est finalement une digue infranchissable pour les vagues de la standardisation.

    Un salut admiratif pour un couardais qui, à sa manière, fait vivre le patrimoine maritime de notre village. Un homme de mer qui glisse sur ses vagues et ses creux. «Le couardais Camille Bouyer sacré vice-champion du monde de surf freestyle» étale sur cinq colonnes le Phare de Ré. Des plages couardaises à celles du Brésil ou du Maroc, Camille, 23 ans, porte en haut de la vague les couleurs couardaises !

    plage la couarde

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